mardi 29 juillet 2008

Barack Président.....le roman du mois

Je ne boude pas mon plaisir à la vue des couvertures de Unes des magazines du monde entier ces derniers mois, en l'honneur de celui qui est déjà qualifié de nouveau JFK, alors que les éléctions Americaines n'auront lieu qu'en Novembre prochain.

Attendu tel le messie de l'Amérique, et par ricochets le sauveur de l'humanité, Barack Obama est selon moi, bien loin de réaliser toutes les attentes qu'il cristallise. Comme tout le monde, je me suis attardée sur sa campagne, j'ai surfé sur son site internet et pris connaissance des 'people' américaines qui le soutiennent (avec au passage un regain de sympathie pour George Clooney), j'avoue m'être quelque peu laissée embarquée par cette Obamania ambiante.

Il est trop fort ce Barack, il n'a en apparence que des atouts. Il est Noir (:-), il est beau, brillant, charismatique et surtout il parait sincère dans ce qu'il martèle à longueur de discours, à savoir sa fervente volonté de changement. Changer l'image qu'à le reste du monde des Etats-Unis, changer l'orientation politique prise par son (futur) prédécesseur, et non sans une certaine ambition, changer le cours de l'Histoire.

J'ai donc lu son premier roman, Les rêves de mon père*, dans lequel il relate toute son enfance, les origines de ses parents et en particulier son père, jeune étudiant Kenyan, venu étudier aux Etats-Unis et l'histoire d'amour qu'il vit avec sa mère, fille blanche issue de l'Amérique moyenne, encore pleine de préjugés.

On y apprend ses engagements, sa construction personnelle et ses ambitions naissantes.

Je me suis sentie proche de lui, avec le sentiment que ce type revient de loin. A le voir aujourd'hui, je comprends bien mieux ce qu'il peut incarner d'espoir, de renouveau et de fraîcheur dans cette Amérique endormie dans conceptions d'un autre âge et enlisée dans des combats dont on ne voit pas la fin.

Je vous encourage à vous laisser porter par sa poésie, parce que Barack sait aussi écrire, bien au-delà de ses idéaux politiques. Parce qu'étrangement cet homme ne me semble revêtir aucune étiquette tant son combat ne rélève que du bon sens.

Bonne chance Obama !

* Les Rêves de mon père, Presses de la Cité, 2008


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